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Amende pour circulation sur voie de bus : Montant et conséquences

Une femme aux cheveux longs
Inès
6/8/2024
4 min

La circulation sur voie de bus est interdite dans la majorité des cas en France. Il y a tout de même quelques exceptions. Explications et conseils.

Un bus miniature sur une flèche blanche par terre

Les voies réservées aux bus font partie des solutions pour faciliter la circulation des transports publics en milieu urbain. Elles assurent la fluidité et la ponctualité dans les déplacements des bus. Ce qui est essentiel pour les usagers. Ces voies sont clairement identifiées par des marquages au sol et des panneaux. Elles sont interdites aux véhicules non autorisés. Il y a par exemple les voitures, les motos ou les scooters. L’objectif est de limiter les embouteillages et d’encourager l’utilisation des transports en commun. Le non-respect de cette réglementation peut entraîner des sanctions financières importantes. Circuler sur une voie de bus engendre des perturbations pour les usagers. Cela crée des risques pour les autres conducteurs et piétons. Ces infractions sont strictement surveillées. C’est le cas notamment dans les grandes agglomérations comme Paris.

La réglementation sur la circulation sur les voies de bus 

Une route avec un marquage au sol avec inscrit "BUS"

Quelles sont les règles applicables à l’utilisation des voies de bus ? Telle est la question. Voici les bons à savoir. 

Définition et objectifs des voies de bus

Les voies de bus sont des sections spécifiques de la chaussée. Elles sont réservées aux transports en commun. Elles sont signalées par des marquages au sol : Une ligne continue blanche accompagnée de l’inscription "BUS". Elles sont également marquées par des panneaux. Ils indiquent les horaires et les conditions d’utilisation. Ces voies garantissent la rapidité et l’efficacité des services publics. Elles sont souvent situées dans les zones urbaines denses.

Elles fluidifient le trafic des bus et des autres véhicules autorisés. Les taxis ou les vélos peuvent en faire usage dans certaines zones. Elles permettent d’éviter les ralentissements causés par les véhicules particuliers. Elles réduisent la pollution et font la promotion des déplacements collectifs. Ces aménagements font partie des mesures encouragées pour limiter l’impact environnemental des transports.

Qui est concerné par l’interdiction ?

La circulation sur les voies de bus est strictement interdite à plusieurs catégories de véhicules. Cela inclut : 

  • Les voitures
  • Les scooters
  • Les motos
  • Les camions 
  • Et véhicules utilitaires. 
  • Cette interdiction s’applique également aux véhicules de livraison hors horaires autorisés.

De nombreux conducteurs enfreignent cette règle par méconnaissance ou confusion. 

  • Certaines voies peuvent sembler accessibles à cause d’une signalisation insuffisante ou d’un marquage usé
  • D’autres confondent les voies réservées avec des bandes cyclables ou zones partagées.

Les risques liés à l’utilisation illégale des voies de bus

Le non-respect de cette réglementation perturbe le fonctionnement des transports publics

  • Les bus se retrouvent bloqués. Ce qui entraîne des retards pour les usagers. 
  • Ces situations nuisent à l’attractivité des transports collectifs. 
  • Elles aggravent les embouteillages.
  • Les risques de collision augmentent aussi. Les piétons sont habitués à traverser ces voies en toute sécurité. Ils peuvent être surpris par un véhicule non autorisé. Les conducteurs s’exposent à des situations dangereuses. C’est le cas notamment dans des zones à fort trafic.
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Quel est le montant de l’amende pour circulation sur une voie de bus ? 

Circuler sur une voie de bus est une infraction. À ce titre, elle est sujette à une amende. Laquelle ? 

Le montant de base

Le montant de l’amende pour circulation sur une voie de bus est fixé à 135 euros. Cette sanction correspond à une amende de classe 4. Vous la réglez dans les délais légaux ? Le paiement peut être réduit à 90 euros. Dans le cas contraire, le montant peut grimper jusqu’à 375 euros. 

Dans les grandes villes comme Paris, la surveillance est renforcée par des radars automatiques et des caméras. Les infractions sont détectées rapidement. Le risque de contestation reste limité. 

Ces amendes s’appliquent également dans les zones rurales. Néanmoins, les contrôles y sont souvent moins fréquents.

Les variations possibles selon le type de véhicule

Le montant de l’amende reste identique pour tous les véhicules non autorisés. Cependant, les infractions peuvent être plus fréquentes chez les conducteurs de scooters et motos. Ces derniers sont tentés de gagner du temps. Pour ce faire, ils utilisent parfois ces voies à tort.

L’infraction peut entraîner des sanctions supplémentaires pour les voitures et les camions. Dans certains cas, vous risquez par exemple l’immobilisation du véhicule. C’est notamment en cas de stationnement prolongé sur une voie réservée.

Les facteurs aggravants

Certains contextes peuvent aggraver les sanctions. Exemple : 

  • Circuler sur une voie de bus en heures de pointe : La circulation est particulièrement dense. Cela peut être considéré comme une circonstance aggravante.
  • Une infraction prolongée sur plusieurs centaines de mètres : qui alourdit également la faute. Ce comportement est interprété comme un usage abusif délibéré de la voie réservée.
  • Le non-respect des consignes des forces de l’ordre.
  • Un comportement jugé dangereux.

Les conséquences légales en cas de récidive 

Vous avez utilisé une fois la voie de bus ? Cela peut être considéré comme une faute d’inattention. Cependant, en cas de récidive, les sanctions peuvent être plus sévères. 

Des amendes majorées et la confiscation éventuelle du véhicule

Les amendes pour circulation sur une voie de bus peuvent être augmentées. Le montant initial de 135 € peut atteindre 375 €. La récidive est multiple ? Elle est enregistrée dans un court laps de temps ? Cela peut conduire à des sanctions encore plus lourdes.

Pour les cas graves, les autorités peuvent décider d'immobiliser le véhicule. Cette mesure intervient souvent lorsque le conducteur persiste à enfreindre la réglementation. Idem s’il met en danger d’autres usagers. Dans certaines circonstances, une confiscation définitive du véhicule peut être ordonnée par décision judiciaire.

Les sanctions supplémentaires

La récidive entraîne également des conséquences directes sur le permis de conduire. Chaque infraction peut entraîner un retrait de 1 à 3 points. Tout dépend de la gravité de la situation. Plus vous persistez, plus vous perdez des points jusqu’à l’invalidation du permis. Cela peut arriver rapidement si vous avez encore un permis probatoire.

Vous avez récidivé et mis en cause la sécurité des usagers ? Vous avez circulé sur les voies de bus pendant les heures de pointe ? Ou sur des trajets longs ? Vous risquez une suspension du permis.

Qu’en est-il de votre casier judiciaire et de vos assurances ?

Des amendes répétées peuvent laisser des traces sur le casier judiciaire. Du moins, il faut vous y attendre si elles donnent lieu à une condamnation pénale. Attention, cela peut compliquer l’obtention de certains documents ou autorisations professionnelles.

D’un autre côté, les assureurs pénalisent les conducteurs jugés à risque. Les primes peuvent augmenter. Ce qui va rendre la couverture automobile plus coûteuse. Une récidive répétée peut même entraîner une résiliation du contrat par l’assureur. De quoi vous obliger à souscrire une assurance spécialisée. Celle-ci est souvent onéreuse.

Les exceptions et les tolérances possibles 

Il y a tout de même quelques exceptions à l’interdiction de circulation sur les voies de bus. Lesquelles ? 

Le cas de certaines catégories de véhicules autorisés

Les voies de bus sont réservées à des catégories spécifiques de véhicules : 

  • Les bus
  • Les taxis 
  • Et vélos

Ils y circulent légalement, pour garantir un transport rapide et fluide.

Idem des véhicules de secours, comme : 

  • Les ambulances 
  • Ou les camions de pompiers

Ils disposent également d’un accès prioritaire en cas d’intervention.

Dans certaines villes, les véhicules partagés comme les VTC peuvent bénéficier de dérogations. Ces autorisations dépendent de la réglementation locale. Elles sont souvent limitées à des plages horaires précises.

La tolérance dans des situations particulières

Certaines situations permettent des tolérances exceptionnelles. Exemple : 

  • Les urgences médicales : Qui nécessitent une intervention rapide. 
  • Des travaux ou des déviations temporaires : peuvent aussi autoriser l’accès à ces voies pour les véhicules non autorisés. 

Ces tolérances sont toujours signalées par des panneaux ou des consignes des autorités locales.

Comment savoir si une voie est accessible ?

Les panneaux et marquages au sol sont vos alliés. Ils indiquent l’accessibilité des voies. 

  • Les panneaux précisent souvent les catégories de véhicules autorisés ainsi que les plages horaires. 
  • Certains marquages intègrent des mentions comme "BUS + TAXI", accompagnées d’horaires.

Les réglementations peuvent varier selon les villes. Par exemple : 

  • À Paris : De nombreuses voies sont surveillées par des radars automatiques. 
  • Dans d’autres agglomérations, les règles sont parfois moins strictes ou moins surveillées.

Renseignez-vous auprès des autorités locales. Consultez également les cartes de circulation. Cela va vous éviter toute erreur et limiter les risques d’infraction et d’amendes.

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Nos conseils pour éviter l’amende 

Un homme qui sourit sur son vélo

Faites attention à la route quand vous circulez. Il en va de votre sécurité et de celle des autres usagers. Cela vous évite également les amendes. Voici quelques recommandations. 

Lisez bien les signalisations

Elles permettent d’éviter les erreurs. 

  • Les panneaux indiquent clairement les voies réservées aux bus et les restrictions associées.
  • Les marquages au sol, souvent en jaune, précisent ces interdictions. 

Une vigilance particulière est nécessaire dans les zones denses. La circulation y est surveillée par des radars et caméras automatiques.

Les grandes villes comme Paris et Lyon disposent de dispositifs de contrôle renforcés sur ces voies. Ces équipements détectent automatiquement les infractions. Identifier ces zones sensibles avant de vous y engager. Vous limitez ainsi les risques d'amende. 

Surveillez les panneaux. Ils annoncent également les éventuelles dérogations. Il y a notamment l’accès autorisé à certaines heures pour les taxis ou les VTC.

Utilisez des alternatives

Les itinéraires alternatifs aident à éviter les voies réservées. 

  • Les applications GPS, comme Waze ou Google Maps, proposent souvent des trajets adaptés pour contourner les restrictions. Ces outils signalent aussi les zones où les contrôles sont fréquents.
  • Prévoyez votre trajet à l’avance. C’est conseillé surtout en milieu urbain. Évitez les heures de pointe. Choisissez des routes secondaires. Respectez les limitations. Vous allez gagner du temps tout en respectant la réglementation. 
  • Dans les centres-villes, privilégiez les parkings relais ou les zones accessibles aux véhicules particuliers. Vous allez simplifier vos déplacements.

Les bonnes pratiques pour scooters et motos

Les scooters et motos doivent redoubler d’attention. 

  • Circuler sur une bande cyclable est souvent interdit et peut entraîner des sanctions. 
  • Se tenir sur les voies classiques, même encombrées, garantit la sécurité et la conformité aux règles.

Repérez rapidement les restrictions locales. Vérifiez les marquages et observez les autres usagers. Les motards peuvent aussi se renseigner sur les règles spécifiques aux deux-roues dans certaines villes. Respectez ces consignes et vous allez éviter les amendes pour circulation sur une voie de bus. C’est aussi le gage de votre sécurité sur la route. Vous minimisez les risques d’une mauvaise intégration dans le trafic.

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